La narratrice travaille pour un archéologue, Osias Lorentz, qui s'intéresse à la statuaire sumérienne. Elle est fascinée par ce savant séduisant et sympathique et ne vit que pour lui. Divorcé, Osias se remarie puis met enceinte une bédouine. Manifestement, il n'aime pas les femmes qu'il a épousées. Selon la narratrice, il est amoureux d'une inconnue qu'elle surnomme Esther Mésopotamie.
La vie quotidienne d'une jeune infirmière visiteuse, dans les années 1980, en Charente-Maritime. Un récit fait de la vie, de la souffrance et de la mort des humbles, chronique d'un petit monde en voie de disparition où l'on croise pêcheurs, ostréiculteurs et paysans. Catherine Lépront, qui a déjà une vingtaine de livres à son actif, nous donne à lire un roman d'une rare sensibilité, où les visites de l'infirmière nous font pénétrer dans l'intimité d'une humanité bigarrée et savoureuse, touchante et fascinante.
Catherine Lépront, sur le fond atroce de la guerre d’Algérie, dessine deux très beaux portraits d’hommes nobles et pacifiques. Elle poursuit là une quête littéraire et politique sur les préjugés, sur la liberté, sur les contraintes auxquelles les êtres sont soumis et peuvent parfois échapper. Ce roman est habité par une grande force poétique, une lucidité politique et une finesse psychologique.